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La littérature fantastique à l’attaque des clichés sexistes

La littérature fantastique à l’attaque des clichés sexistes

Un parcours mené avec l’autrice Manon Fargetton, et une classe de 5e du collège Jean-Jaurès de Montreuil (Est-ensemble), en collaboration avec la professeure de français.

Le projet : Destiné à favoriser la pratique culturelle et artistique, ce projet s’articule avec deux autres objectifs également inscrits dans celui-ci : promouvoir l’ouverture culturelle des élèves et favoriser l’accès à un patrimoine culturel et artistique. Tout au long de cette aventure, Manon entraînera les élèves avec elle au cœur du processus créatif afin qu’ils s’interrogent concrètement sur la conception d’une œuvre : de l’idée à sa réception par le lecteur. Une occasion unique pour les collégiens de participer activement à l’élaboration d’une œuvre littéraire en compagnie d’une artiste phare de la littérature jeunesse actuelle. Également consacré à la construction de soi, ce projet sera l’occasion d’aborder notamment la question de l’égalité fille-garçon ainsi que les phénomènes discriminatoires et les préjugés qui peuvent concerner l’origine ethnique, sociale, le genre.

L’artiste : Autrice des plus emblématiques de la littérature jeunesse, Manon Fargetton possède un lectorat important et fidèle. Diplômée des Métiers d’Arts en régie de spectacle et d’un Master en Études Théâtrales, elle est aujourd’hui régisseuse lumière au théâtre et également l’autrice de nombreux romans qui explorent des genres différents ; des univers plus réalistes destinés aux plus grands qui racontent des parcours d’adolescents aux destinées bouleversées, et d’autres plus fantastiques, qui s’adressent aux plus jeunes.

Dernier titre : À quoi rêvent les étoiles ? (Gallimard Jeunesse)

Retour en images :

Ce 1er mars 2021, pour son troisième atelier avec cette “super classe de cinquième”, l’autrice Manon Fargetton continue d’aborder les “superhéros aux pouvoirs pourris, et à travers eux, du regard des autres, du sexisme, du racisme, de l’homophobie, des violences, des jalousies, d’amitié, d’amour, de familles, de peurs, de rêves”.

Durant ces 3 heures, les élèves ont pour consigne d’écrire à la première personne un récit dans lequel ils intègrent un personnage dont ils doivent choisir le super-pouvoir. Mais pour rendre les choses un peu plus intéressantes, ils doivent l’affubler d’un pouvoir dont eux-mêmes ne souhaiteraient pas.

De quoi alimenter des débats entre les petits groupes qui se sont formés ici et là dans le CDI et que la professeure de français ou l’autrice, doivent s’efforcer de séparer pour laisser chaque enfant construire sa propre histoire. L’objectif final de l’atelier étant pour chacun d’entre eux de raconter le moment où leur personnage pourra surmonter un obstacle grâce à son pouvoir. Vivement le 29 mars et la restitution de ce parcours qui permettra de découvrir ces textes lus par les élèves.